ESPACE CLIENTS
Rechercher
  Français English Român

COMMUNICATION

Vous êtes-ici : / Media / Digitech, une PME à l'affût des doctorants
 

Digitech, une PME à l'affût des doctorants

La société marseillaise spécialisée dans la dématérialisation, qui emploie 53 personnes, recrute des pointures pour maîtriser des domaines applicatifs très spécialisés. Selon le dirigeant, la présence des docteurs élève le niveau global d'exigence dans la conception des produits.
 
 
Digitech équipe la moitié des régions et départements français
Impossible pour le spécialiste de la gestion électronique de documents Digitech d'échapper à l'analyse de données. Mais sur le marché des collectivités qu'elle occupe avec des applications de supervision de l'état civil, des délibérations et des courriers, elle doit faire un sans-faute. « Nous devons embaucher les meilleures ressources qui ont à la fois la passion chevillée au corps et un savoir-faire pointu dans le domaine de l'intelligence artificielle », explique Joël Couderc, président fondateur de cette société marseillaise dont les produits équipent la moitié des régions et des départements français ainsi que plus de 350 grandes agglomérations.
Le doctorat, enfin un passeport pour l'entreprise.
Ses perles rares, le patron espère les dénicher dans le vivier de doctorants universitaires. « Nous sommes contraints à l'excellence pour qui est un facteur décisionnaire essentiel sur les marchés publics », appuie-t-il. Sa société, créée en 1992, a décollé quelques années plus tard avec le rachat d'une filiale de Gemplus, Euritis. Avec cette acquisition, Digitech a « hérité » d'un docteur en informatique qui avait en charge le développement d'une application de gestion électronique de documents. Version après version, le produit s'est amélioré et ouvert à des systèmes informatiques non propriétaires, au point d'être devenu aujourd'hui le moteur au coeur de tous les autres produits de l'entreprise. « Sans lui, l'entreprise n'aurait pas existé », admet Joël Couderc.
Du labo à la vente
Le docteur Jean-Jacques Robert, y a trouvé son compte : lassé de la vie de laboratoire, le chercheur a évolué vers la vente de ses propres créations et l'animation d'équipes. « Je suis désormais plus proche des usages », résume cet homme très actif dans le comité d'innovation de produits de l'entreprise. Il joue un rôle d'interface entre les besoins des clients et le département de recherche et de développement qui compte une quinzaine de chercheurs. Il garde également un pied dans le monde académique en participant chaque année au jury Oséo destiné à labelliser des « entreprises innovantes »
Un autre docteur - en mathématiques -, Daniel Cogneau, a lui aussi rejoint l'entreprise sitôt achevées ses études. Après avoir travaillé sur le langage naturel, une compétence abandonnée depuis par Digitech, il a pris la responsabilité de la R&D, et s'occupe à présent de la qualité produit. « Le travail de proximité de doctorants, même peu nombreux, et de techniciens sur des sujets touchant à la vie de l'entreprise comme au business est extrêmement bénéfique aux clients car il élargit les horizons », apprécie Joël Couderc.
Paul Molga (Correspondant à Marseille)
 

 

>